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Blog option littérature et société Sainte-Marie Riom
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12 mars 2012

La Grèce procède à l'échange des obligations pour réduire sa dette

 
 

Les six principales banques grecques ont annoncé au ministre de l'économie, mardi 6 mars, leur "acceptation intégrale et volontaire" de l'offre d'échange d'obligations.

 

 

La Grèce a entrepris lundi, comme prévu, l'opération d'échange d'obligations de droit grec représentant 177 milliards d'euros, dans le cadre de son plan d'effacement de dette détenue par ses créanciers privés, a-t-on appris auprès de l'Organisme grec de la dette publique.

Cette opération purement technique substituera les nouveaux titres aux anciens dans les systèmes informatiques dans la journée de lundi, a indiqué une source gouvernementale. Le marché obligataire grec était fermé ce lundi et devait rouvrir mardi.

En vertu de l'accord historique obtenu vendredi entre la Grèce et ses créanciers privés, ces derniers ont décidé de participer à cette opération à la hauteur de 85,8 % de la valeur des obligations de droit grec.

>> Lire notre décryptage : "Athènes organise sa faillite"

Mais pour contraindre les créanciers rétifs à suivre, la Grèce a décidé vendredi soir d'activer les clauses d'action collective (CAC) qui existent dans les contrats régissant les obligations de droit grec éligibles à l'échange, faisant ainsi porter l'opération sur l'ensemble des titres grecs.

Athènes a prolongé jusqu'au 23 mars le délai de participation réservé aux détenteurs de titres de droit international, n'ayant obtenu qu'un taux de 69 %. L'échange de ces titres doit intervenir dans un mois.

Cette restructuration, qui doit effacer quelque 105 milliards d'euros de dette détenue par les créanciers privés – au prix de pertes de l'ordre de 74 % pour ces derniers –, vise à ramener la dette totale du pays à 120,5 % du PIB d'ici 2020, contre 160 % du PIB actuellement.

En échange d'une obligation d'un montant initial de 100, la Grèce remet aux créanciers des titres d'une valeur de 46,5. Ils reçoivent ainsi de nouvelles obligations dont la valeur faciale sera inférieure de 53,5 % aux anciens.

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